Il ne m’a jamais touchée.
Mais j’ai senti sa main courir sur ma peau entre chaque mot qu’il prononçait.
Il posait des questions comme on effleure :
doucement, lentement… avec un respect presque troublant.
Pas de précipitation. Juste cette façon de s’attarder,
de suspendre le temps dans l’interstice d’une phrase.
J’aurais juré qu’il m’effleurait
quand il me disait :
« Et toi, tu as ressenti quoi… à ce moment-là ? »
Mon souffle s’est raccourci.
Mon ventre s’est tendu.
Et mon esprit s’est perdu dans les moindres nuances de sa voix.
Ce n’était pas sexuel.
C’était bien plus dangereux.
C’était intime.
C’était nu.
Et pourtant, il ne m’avait toujours pas touchée.
Mais moi, j’étais déjà ailleurs.
Tres belle plume… ( c etait nu🌹)